Mars ! ô Mars ! Dieu de la guerre et du chocobisphenol

Retiens ton lobby de bourgeons et de fleurs

pressurant de toutes parts ce pauvre hiver qui meurt

en s'accrochant, le veule, aux planches des bidonvilles  comme aux lisses visières de nos preux CRS.

Patience printemps, ces hirondelles-là ne te font pas

et même si les grands de ce monde aimeraient bien

pouvoir enfin quitter la véranda et profiter un peu du parc,

laisse tomber la neige, ça peut faire des heureux.

Et en attendant le déluge, giboule qui peut.

Ils ont tout, mais rien ne va plus. Ils ont le foie gras et l'argent du beurre, la peau du ventre bien tendue mais merci qui déjà ?… Ils ne savent plus, plus rien, vacillent, et sous nos yeux toute une dynastie se délite, dévisse, brâme, part en quenouille.

Car en effet que faire de sa peau quand on est au sommet de la chaîne alimentaire ?

Axes, une forme courte d'Agnès Limbos et Thierry Hellin,

Au Festival XS du Theatre National à Bruxelles du 17 au 19 mars, qu'on se le dise.

Puis la saison reprend ses droits et il y en aura pour tous les goûts et les couleurs.

Ressacs au Centre Culturel de Marchin le 14 mars.

Conversation à Milan les 12 et 13 avril puis à Parme les 15 et 16 avril.

Ressacs à Amsterdam 23 et 24 Avril.

Sous le soleil de la Garance

Troubles au Vélo Théâtre d'Apt le 10 mai et Ressacs aux Doms, en Avignon donc, le 12 mai

Ressacs encore au Figuratheater festival de Baden le 17 juin et enfin à Cologne le 19 juin.

Et le temps passe et les affaires de nos deux grands désaxés ne s'arrangent tellement guère

qu'en fiers représentants de la caste des phœnix, ils iront en décembre (déjà bientôt Noël!) fondre sur le Théâtre de Liège puis au Théâtre Varia (de Bruxelles) pour nous présenter enfin l’intégralité de leurs déboires au carré.

Axes ou l'importance du sacrifice humain au XXIéme siécle , de, par et avec Marie-Chantal-Agnès von Limbos et Jean-Charles-Thierry de Hellin-Notoÿre, sous la tragi-comique houlette de Monsieur Guillaume Istace de Sétaim-Peucourt. Qu'on se le dise itou.

Ce billet de presque Pâques fût réalisé sur une carte blanche confiée à Antoine Blanquart dont vous pouvez visiter le petit vaste monde ici

De gauche à droite et de haut en bas, il y avait dans l'ordre : Angela Merkel et Barak Obama, bien peu nombreux pour sauver le monde, Carl Decaluwé, bienfaiteur de la côte et des plates-bandes au cordeau. Devant le mausolée de Schengen Maggie De Block et Charles Michel se selfisent, tandis qu'Audrey Azoulay et François Hollande contemplent confiants l'horizon. Aux bulls, nous avons Bernard Cazeneuve et Jan Jambon, deux virtuoses de la pelleteuse humanitaire. Nadine Morano et Nicolas Sarkozy revisitent l'extrème droite ( à gauche pour nous ). Thierry Hellin et Agnès Limbos estiment que si l’argent ne fait pas l’bonheur, il permet (entre autres) d’aboutir les spectacles. Bernadette Chirac, toujours joyeuse, virevolte aux bras du tout nouveau Jean-François Copé. Bashar et Vladimir vont tuer le temps, pour changer. Pierre Gattaz, Myriam El Khomry et Emmanuel Macron vont de l’avant. Notre bon roi Philippe Un régne, son cousin et pape François Un swingue, bien seul lui aussi pour sauver le monde. Bye bye, Flower Pilgrim, please come again… Dans l'ombre, Dave Cameron reste en se débinant. Dans le cadre de Guillaume Istace, lui-même et au dessus, Nicolas Hulot et Christiane Taubira nous prouvent qu'il y a une vie hors du gouvernement. Dans l'ombre itou, Georges Bush et Bill Clinton (potentiel first lady) comme larrons en foire continuent le job. Hillary se propose comme première présidente, Thierry Hellin et Agnès s'accentuent grave dans les aigus, épargent les circonflexes, Didier Reynders nous présente la troisième madame Trump et autre potentielle first lady. Bart De Wever va montrer des dauphins (qu’il aime tant) à Joëlle Milquet. Carla Bruni-Sarkozy rêve d'ailleurs au bras d'Alain Juppé qui lui s’y voit déjà…, Recep Erdogan et Christine Lagarde aimeraient bien sauver un peu le monde mais ça fait beaucoup, ce que se dit aussi ce bon vieux Kim Jun Il qui n'en loupe pas une et ne cache pas son espoir que Manuel Valls devienne un jour meilleur, Valls qui refuse mordicus de descendre de son quatrequatre. Sauver le monde, est-ce bien le projet d'Al Baghdadi et de Donald Trump ?

Un précédent billet vous aurait échappé ?

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