L’automne est là, frais, dispos et s’immisce taquin jusque sous les feuilles mortes de souche (elles aussi).

Tandis que nos ancêtres les surgelés se fendent le permafrost de nos turpitudes, le Canada (qui se fracture à l’eau de roche) et le Vieux Continent (qui s'emmure derrière ses fissures) allaient pour le mieux vers le meilleur des mondes lorsque soudain l’inattendue Wallonie fit grincer son strapontin au concert des nations et d’un doigt dans l’engrenage d’un développement bien peu d’érable mit le pied à l’étrier une ère nouvelle, enfin… comme dirait Adamo : “Inch Allah !”

Une saison pouvant en cacher une autre, voici qu’adviennent des dates avec, en vrac mais dans l’ordre :

Fragile le 30 octobre au Landjuweelfestival de Mechelen en Flandre

Ressacs le 8 novembre au Centre Culturel de Durbuy , en Wallonie, le 12/11 au Tehdas Teatteri de Turku en Finlande

et le 19/11 à Saint Gratien, dans le Festival Théâtral du Val d’Oise , en France, autre pays de l’U.E.

On le dit moins souvent mais en novembre ne te découvre pas non plus d'un fil . C’est pourtant bien maintenant que la compagnie a l'honneur de vous dévoiler son tout pimpant site internet deux point zéro accessible d’un simple clic ici.

Axe, jusqu’alors forme courte quoiqu’inquiétante, déploiera enfin tous les méandres de ses sombres envoûtements et luxuriants effluves au Théâtre de Liège , perle de Meuse, matrie des frites et du café, capitale pressentie de la future Panwallonie.

Puis c’est à Bruxelles, au Théâtre Varia qu’en toute fin d’année, nos amis Agnès et Thierry déploieront leur Axe, à un jet de boulet sauce lapin des ruines encore fumantes de la vieille Europe.

Ce billet protohistorique est réalisé sur une carte blanche confiée à Antoine Blanquart dont vous pouvez visiter le petit vaste monde ici

Dans l’ordre d’apparition et de gauche à droite vous avez pu voir : dans le mail, Donald Trump, plus gros perturbateur endocrinien de tous les temps ; Cyril Hanouna, du CSA l’OGM ; Hillary Clinton, maigre espoir puis, ci-dessus, Paul “Chantecler” Magnette, expérimentation démocratique in vivo, bourgmestre de Charleroi ; Guy Verhofstadt, fervent défenseur du  business as usual ; Franco Dragone, chevalier de l’orde national du Québec, un peu perdu dans ses comptes ; Manuel Valls, futur ex, en attendant mieux ; Didier Reynders, champion des bonnes affaires étrangères ; Jean-Claude Juncker, indécrottable incorruptible ; Catherine Lagarde, brillante avocate à l’international ; Alexis Tsipras, premier ministre englouti pour l’exemple ; Barack Obama et Bob Dylan dont le CV s’en va s’épaississant ; Justin Trudeau premier Canadien, d’un océan à l’autre ; Nicolas Sarkozy, pokémon AOC ; Alain Juppé, fruit mûr de la primaire et promesse de liesse mesurée ;  Nabilla Kim Kardashian revisitant la Castafiore ; Sa Gracieuse Majesté La Reine d’Angleterre en bien mauvaise posture après s’être vu boutée hors d’Europe ; Angela Merkel swingue peut-être sur un air du Grand Jojo ; Mélania Trump, future ex-potentielle première dame ou pas, c’est selon ; Pierre Gattaz, défenseur de la veuve (Clicquot) et de l’opprimé (Fiscal) ; Vincent Bolloré, tête de proue du divertissement industriel, télévisionnaire ; Silvio Berlusconi, même principe ; Emmanuel Macron, fine fleur de l’écume qu’on obtient par recyclage vibratoire de l’air ambiant ; Bernard Cazeneuve, fierté républicaine, bourgeois de Calais à rebours ;  Sauli Niinistö, président Finlandais, face à une bonne vieille blague de Recep Tayyip Erdogan, en grande forme ;  Tian Bao, bébé panda (wallon) blogueur ; Charlie Mike, premier premier ministre belge à s’être vu faire un truc pareil ; Agnès Limbos n’a plus de thé, qui l’aidera ? François Hollande ? Thierry Hellin ? Agnès Limbos soi-même ? Bachar el Hassad ? Vladimir Poutine ? Nul ne le sait… Faudra aller voir Axe .

Et puis, qu’il pleuve, neige ou vente, un discret  sommet de la province namuroise  pour toujours domine le monde et par-delà les nuages, si tu tends l’oreille, tu entendras sans doute le sourire généreux de Marie Kateline… ailleurs aussi d’ailleurs…