C'est l'hiver ou peu s'en faut et les bulletins se ramassent à la pelle. Les flocons tardent mais quelque chose nous dit qu'on ne perd rien pour attendre et qu'au train où vont les choses Pâques pourrait bien être au tison ce que Noël fut au balcon. Noël, terre de miracles alors puissent nos élites carbonisées être moins fossiles derrière leur faux nez. Quoiqu’il en soit, si l'hiver est doux, il durera, et inversement.

Et tandis que de grandes choses par ailleurs se déroulent, la fine équipe d’AXES se sont d’eux-mêmes assignés à résidence à Point Zéro pour faire avancer le schmilblick.

Parallèlement, il est sérieusement vraissemblable que Ressacs  s’invitera au Rideau de Bruxelles dans le chatoyant cadre enguirlandé de Noël au Théâtre le 27 décembre.

Or donc il y a eu de l’actualité qui déjà est de l'histoire ancienne et l'eau sous les ponts ne cessera de monter ni les divins enfants d'éclore ou de déchirer du papier cadeau. Bientôt adviendra la Saint Sylvestre où sous le gui, tout ce joli monde à l’unisson mirlitonera l'an neuf…

Dans la foulée du Festival Panoptikum de Nuremberg, les 19 et 20 Janvier, Ressacs poursuivra son maillage méthodique de la pampa germanique qui l'emmènera, dans le cadre du Festival Imaginale de Stuttgart le 21 à Heilbronn le 23 en passant par Mannheim, le 22.

…Et en janvier si Dieu le veut et une fois la trêve des confiseurs passée, les théâtres, lieux [de perdition] [d'émancipation] rouvriront leurs portes et si c’est pas de la tarte, c'est pas non plus du luxe.

Du 31 janvier au 1 février, Les danoises et les danois peuvent aiguiser leurs mouchoirs, car de la nuit polaire fondent sur Aarhus les édifiantes aventures de Dégage Petit .

Nos amis de Fragile , eux sont les 23 et 24 janvier au Stadttheater d’Ingolstadt, en Bavière et on s'en félicite.

Sur ces entrefaits, Agnès tiendra du 2 au 5 février un labo en haleine autour du théâtre d’Øbjet à la Danske Scenekunstskole

d’Odsherred .

Comme le temps passe, le 23 fevrier. Strasbourg, perle d'Alsace, prendra Ressacs  sous l'aile de son TJP.

Enfin, les perennes rives du lac Léman hébergeront Fragile qui fortune faite déposera ses petits trésors au Théâtre des Marionnettes de Genève du 4 au 14 fevrier.

Ce billet climatosceptique et puce est réalisé sur une carte blanche confiée à Antoine Blanquart dont vous pouvez visiter le petit vaste monde ici

De gauche à droite et de haut en bas, il y avait dans l'ordre : Georges W Bush, poix chiche spirituel du début du siècle dont nous touchons l'héritage en pleine poire, et l'un de ses plus fiers rejetons, John Abou Bakr al-Baghdadi, qui a détruit plus de guitares que Jimmy Hendrix et Pete Townshend réunis, morne père fouettard. En cheval sur leurs principes, les grandis de novembre, François Mimolet de France et Charles Michel de Saint Nicolas, vaillants croisés au cœur de lion (bien fait !). Hors champs, sous sa douche le Roi Philippe ne souhaite pas s'exprimer, quant à la Reine, elle fait des crêpes. Jan Jambon, toujours de la farce, joue à nous faire peur. En face, Thierry Hellin et Agnès Limbos sont à Point Zéro et le projet (Axes) avance à grands pas. Toujours un peu plus bas, Bernard Tapie sent le sapin. La brochette de petits chanteurs à la croix de bois croix de fer si je mens et caetera se compose de l'incontournable Pierre Gattaz, Leonardo DiCaprio, Michel Onfray, Herbert Léonard et Pierre Alain De Smedt, pendant belgien de l'ami Pierrot. En face nous avons l'icône bretonne Nolwenn Leroy, le bon Bolloré, son oncle d'Armorique, Nicolas Hulot, Christine Lagarde et le canonisable Bono. Dans l'ombre d'un sapin Bachar suppute que l'usage intempestif qu'il fait de son pétrole n'est pas du goût de tout le monde alors qu'à la table des négociations, sous les auspices de M.C. Fabius planchent J.C. Juncker, Sègolène Royal, le président turc Recep Tayyip Erdoğan, Narendra Modi permier ministre des Indes, Vladimir Poutine qu'on ne présente plus, pas plus qu'Anakin- je suis ton pair-Skywalker, la présidente brésilienne Dilma Rousseff, Xi-Jinping, big boss de la République populaire de Chine, Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies, Angela Merkel la germaine, Barak Obama l'étasunien et enfin car c'est pas trop tôt, Shaikh Abdullah bin Nasser bin Khalifa Al Thani, Premier ministre du Qatar. Un peu plus à l'ouest, ce bon vieux Didier Reynders qui souhaite s'exprimer sur la récente marée noire ayant touché les urnes franches, et pour  une fois,  Théo Franken notre ministre N-VA de l'immigration est bien d'accord avec lui. Agnès Limbos et Greg Houben prennent un bain de jouvence. À cheval sur son dindon, Donald Trump en impose, certes. Une fois l'an 2015 expédié, Agnès et Greg Chouchoubaka survolent la Bavière en  frauenkirche alors qu'Estelle Franco et Bernard Boudru, plus éco-responsables peut être, l'accostent à Ingoldstadt. Nicolas S. (comme Sainte Hélène) ne voit pas bien pourquoi. Greg et Agnès sont dans un nid, l'Alsace alentour se déploie et sur la glace piolette Thom Luyckx. Guru Agnès fait le (Danemark de) café. José Bové, le pape François, la Mère Denis, Stromæ, la Reine d'Angleterre, David Bowie d'Angleterre itou, madame Sarkozy-Bruni et sa majesté Margrethe II, reine du Danemark farandolent avec et en l'honneur de Marie Kateline Rutten, dont c'est le birthday vers le 27 décembre, ce qui ne colle pas dans la chronologie de ce billet qui sent le neuf. Sur un lac suisse patine une idole, pas très loin pataugent deux indélicats apparatchiks du ballon rond et sur la rive genevoise, enfin, Estelle Franco et Bernard Boudru titillent les reliefs de l'espace Schengen. Voilà, celle ou celui qui a lu jusqu’ici gagne nos meilleurs vœux pour les siècles à venir.

Un précédent billet vous aurait échappé ?

L’intégrale vous tend ses petits pixels

il suffit d’un léger clic ici