C’est la rentrée, les prix suivent les températures qui poursuivent les dividendes et tandis que les grands de ce monde mégotent, pinaillent et fument les arbrisseaux qui cachaient encore les cendres de la forêt, le petit personnel dégage (bien derrière les oreilles) la voie qui mène au mur onctueux de notre fameuse extinction, la fête en somme continue.


Dans l’étuve tournaisienne à peine adoucie par les voiles des bonnes fées se parachève  Les Lettres de mon père  jusqu’au 14 septembre en résidence à la Maison de la Culture de Tournai.

A Leipzig, perle de Saxe, havre de paix, se jouera Les Lettres de mon père

Au Lindenfels Westflügel les 27 et 28 octobre.

Baby Macbeth ira hanter les campagnes  et ravir les têtes blondes du Nord à l’Est en passant par le Midi.

Au Tandem d’Arras à Douai du 21 au 23 novembre puis à la Maison des Arts du Beausset 2 décembre

et à enfin à MA scène nationale de Montbéliard du 14 au 16 décembre.  

Dijon, sa préfecture, ses emporte-pièces, sa moutarde qui monte aux nez. Au bord du lac Kir, en apéro des fêtes de fin du monde ou d’an, Il n’y a rien dans ma vie qui montre que je suis moche intérieurement jouera (enfin !) au Théâtre des Feuillants le 21 décembre.

Et l’on n’aura pas épuisé nos meilleurs vœux que sur la ligne bleue de l’an neuf, Les Lettres de mon père seront aux Scènes Vosges d’Epinal, les 29 et 30 janvier.

Baby Macbeth sortira droit du Wolvendael pour enchanter petits et grands s’ils sont bien sages au Centre Culturel D’Uccle le 3 février…

… Avant qu’à Bruxelles, cœur battant de l’Europe des lumières, Les Lettres de mon père n’investissent la Montagne Magique du 13 au 18 février.

A Liège non plus, Il n’y a rien dans ma vie qui montre que je suis moche intérieurement, et pourtant il va bien devoir se passer quelque chose au Théâtre de Liège du 21 au 24 février

Après février viendra mars, ses giboulées farces, ses hirondelles empaillées et Baby Macbeth à pas feutrés s’approchera de l’Atlantique aux grandes marées pour planter à l’Espace Philippe-Auguste de Vernon quelques vers assaisonnés.

Puis de l’Atlantique Agnès ne fera qu’une bouchée pour rejoindre Anaïs Pellin, de la Kleine Compagnie, afin de lui transmettre le spectacle Petits Pois, (qui ne nous rajeunit pas) en collaboration avec le festival de Casteliers et la Presentation House Theatre à Vancouver.

Et par ailleurs, dans la poussière fameuse d’encriers abyssaux, se trame une version d’Où Tu l’As Trouvé Ton Spectacle ? Dans la langue du camarade Shakespeare.

Mais et pour finir et avant tout chose, revenons à demain, dans l’écrin verdoyant des Ardennes impeccables où, au bien aimé Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes, sera donné en première mondiale Les Lettres de mon père les 16 et 17 septembre prochain.

Ce billet buissonnier est réalisé sur une carte blanche confiée à Antoine Blanquart dont vous pouvez visiter le petit vaste monde ici

Dans l’ordre d’apparition et de gauche à droite vous avez pu voir :
Dans le mail : Monsieur Gabriel Attal, fer de lance du gouvernement explique à Médine, muse de l’opposition, les nouvelles contraintes vestimentaires alors que le président de tous les français, poussé par les huées s’envole (re)sauver la planète, aux Indes. Puisse-t’il y vendre quelques airbus.


Ci-dessus de gauche à droite et de haut en bas : Dans le plus simple appareil, Bernard Arnaud et Vincent Bolloré ruissellent intemporels et jouent au marchand de sable.

Plus bas, Léa Salamé et Nicolas Demorand nous réveillent d’un engageant « bonne nuit les petits » qui fait chaud au cœur. Le pot de moutarde fait référence à une fâcheuse mésaventure relatée ici. Ursula van der Leyen voue un pauvre loup aux gémonies parcequ’il aurait croqué feu son poney Dolly, ce qui ne se fait certes guère mais elle en laisse s’immiscer tranquillou dans l’européenne bergerie l’étrange Wopke Hoekstra, ancien de chez Shell et MacKinsey, pour prendre en charge rien moins que le climat, ce qui promet. Nicolas Sarkozy, l’homme bracelet, est prêt pour la suite et nous le fait savoir. Georges Edouard Bouchez, Bart de Waever et Tom Van Grieken font leur rentrée parlementaire sur les nuances de gris. Vincent van Quickenborne, ministre belge de la Justice jure que ce n’était pas un affront que d’uriner sur ce véhicule de police mais bien de la prévention au regard des émeutes potentielles en ces temps incertains, Alexander de Croo,  son premier ministre n’en pense pas moins. Le bon roi Léopold II, colombophile sur le tard tue l’éternité en faisant des selfies. À Tournai, Sabine Durand, Pierre Kissling, Nicolas Thill, Olivia Stainer et Joël Bosmans veillent sur les premiers envols des Lettres de mon père.

Gerald Darmanin revenu de tout (sauf peut-être de Stalingrad) veille au grain tandis qu’aux commandes de Choosefrance One, Elisabteh Borne pilote Ken et Brigitte Macron à travers une pampa désolée où la gauche se tâte et s’ébroue -ou pas-  au vu des scrutins à venir.

Marion Thondelier, Jean-Luc Mélanchon et Fabien Roussel tirent à pile ou face tandis qu’aussi providentielle qu’inespérée Ségolène Royal s’offre à la cause sans nulle arrière pensée. À droite, Edouard Philippe travaille un crochet qu’il portera le jour venu sans sourciller.  À Leipzig, tandis que les Agnès relèvent le courrier, Angéla Merkel et Jacinda Ardern portent un toast à leur liberté retrouvée, tant pis pour nous.  Agnès et Joachim Cafonnette font leur bonhomme de chemin avec perspectives familiales. À Dijon, la censure timorée a rangé son zèle et ses ciseaux et le spectacle pourra se jouer et les fillettes faire leur office. En ce triste anniversaire, Feu Julos Beaucarne se réjouit de savoir les tortionnaires de feu Victor Jara enfin embastillés, lui n’en pense pas moins.

Sous la ligne bleue des Vosges qui semble nous dire quelque chose passe un couple royal traversant la Belgique et l’écran via Bruxelles où s’est hélas éteint un grand magicien, nous laissant tirer notre plan avec le mouvement perpétuel (tableau : 100/100-2008 ), l’auteur de ces lignes te salue, Georges Meurant.
Le 21 janvier c’est la fête de toutes les Agnès, comme l’atteste cette archive paternelle.

Outremeuse, on chine et en Chine, on tremble à l’idée de voir éclater quelque bulle immobilière. Fumio Kishida, premier ministre nippon n’y va pas avec le dos de la cuillère pour convaincre son monde que tout baigne. Anne Hidalgo portant la flamme olympique sur la dernière trottinette en free-floating est poursuivie par le très déchu Rubiales. Il nous atterra tous, et cette fois il semble bien éteint, sauf peut-être dans le cœur de ses contemporains, bye bye Silvio, on ne te remercie pas. À Vancouver, Agnès confie Petit Pois à Anaïs Pellin, on a hâte de (re)voir ça ! Babeth II fête ses un an de vacances et Shakespeare un peu plus. Eleanor Margolies, Agnès Limbos et Véronika Mabardi s’attellent à la traduction en shakespearien de cette somme qui trône déjà dans nombre de bibliothèques de bon gout, (qu’on se le dise !).

Prophète engagé, visionnaire mécompris, et si nous profitions des journées du patrimoine pour revisiter l’œuvre complexe de Michel Sardou ? Sylviane Evrard, oui, Sylviane qui durant plus de dix ans administra la compagnie, Sainte Sylviane s’envole vers d’autres horizons, pour l’heure ceux très concrets de son jardin et des êtres qui le peuplent, bon vent à elle et mille merci et mets moi deux salades et une botte de radis. Et pendant qu’Agnès foule à nouveau les pavés carolomacériens, Narendra Modi refleurit les Indes, en tout cas ses grands axes. Dans sa mégabassine Poutine s’amuse des avions de papier que l’opération spéciale fait venir à lui, Zelenski moins, Biden, on ne sais pas trop mais Boeing bien. Pour ces Messieurs von Meta et von Tesla, intelligences bio sans commune mesure, tirant ficelles et marrons du feu (d’artifices) sans lever le petit doigt, ça plane pour eux. Quant à nous, aujourd’hui paraphrasant le poète, nous sommes tous marocains.