Le millénaire a soufflé son quart de siècle, Noël hélas est déjà loin, l’hiver est rude où pullulent les milliardaires qui mangent le pain du tiers comme du quart monde  sans faim et la fête ne fait que commencer alors, comme de la bûche, on se resserre et vous présentons ici nos meilleurs vœux en vrac mais attention, ô ! lectrice, ah ! lecteur ! ce n’est pas un billet comme les autres mais  une carte de vœux, détox, woke et aux bons œufs. 

Afin de ne pas perdre le délicat fil de la lecture, nous conseillons vivement d’associer tout clic à la touche ctrl (ou cmd sur mac) afin d’ouvrir les liens dans de nouveaux onglets. Ça  donnera à votre navigateur un faux air de calendrier de l’apprêt.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 


Dans le mail : Ah ! Dystopique époque !  Voir nos innocents scrolls, nos likes scrupuleux financer jusqu’aux chapeaux de Mélania First, c’en est trop pour certains qui désormais soupèsent les alternatives. Parcequ’au fond, qu’est-ce qu’on veut vraiment ?
Sur un cloud, Lucky Love veut de la tendresseAlain Souchon, du cuir,  Aya Nakamura veut fly et feu Delphine Seyrig demande encore et toujours la lune. Quant au pangolin, il attend encore des excuses. Mais Janvier déjà s’épuise, place aux vœux !



Puisse Gisèle Pélicot qui définitivement n’a rien dans sa vie qui montre qu’elle soit moche intérieurement nous inspirer par son courage d’airain, comme d’ailleurs, en partant de l’adroite Mona Chollet, dont la pensée illumine nos inquiètes chaumières. Puisse Sylviane Evrard toujours, de près ou de loin, bienveiller au grain sur la compagnie dont Bettina Neukam assure désormais la communication. Puisse Feu Devos crépiter encore, Feu Deleuze nous éblouir encore. Anne Brouillard, à qui l’hiver va si bien, nous l’enchanter encore. Cabu, feu Cabu, maitre Cabu sur nos âmes penché n’est pas près d’être mort non plus. Marlen Engelhorn, riche héritière pas avare de sa cassette. Puisse Mariann Budde rester très méchante,  Anne Marie Loop aussi, très très méchante, comme Françoise Bloch, comme Sabine Durand et j’en passe, reines des arts bien au delà de nos plates et grinçantes frontières. Dont Anne Kellens qui discrètement nous quitte (Alzheimer, si un jour j’te chope ça va être ta fête). Christian Bobin, feu hélas itou qui de l’ici nous épata et de l’au-delà nous allège. Puisse David Lynch qui n’a pas été avare d’audace l’emporter au paradis. Puisse Malala faire encore longtemps la joie de ses parents, Ahou Daryaei aussi !. Puisse le grand turc relâcher Pinar Selek qui fait tout pour que ce monde soit respirable. Puisse Shakespeare nous porter d’une aile légère par dessus nos murailles, comme Adèle Haenel, vibrante cascadeuse éhontée, comme Catherine Ringer, vivante brin d’acier.

Au centre, sous la lune, s’assemblent quelques sorcières et mages de la discipline pour une mondiale (voire universelle) reprise de La Vraie Fausse Conférence sur le Théâtre d’Objet. avec, de midi à 14 heures et dans le sens des aiguilles d’une montre à papa : Gyula Molnár ; Francesca Bettini ; Charlot Lemoine ; Christian Carrignon ; Agnès Limbos ; Jacques Templeraud et Katy Deville.

Samy et Joachim Caffonnette font leur bonhomme de chemin et la fierté de leur mère, dont l’agenda se trouve ici et, en plein cœur de l’hiver ou ailleurs, le temps a beau passer, rien n’efface le souvenir de Marie Kateline Rutten dont la méchanceté brûle encore à la manière d’un grand soleil… 



Et puis il y a l’autre monde, le bas, celui des ravis de la crêche, des gentils qui, ne pensant qu’au bien commun, en oublient toute humanité, où s’ourdit en grandes pompes la Fin des Haricots, où ça siphonne la planète jusqu’à la mettre à plat, où ça tisonne têtu les féroces climats, les passions tristes et les vagues submersions. 

Avec, d’une moustache l’autre : Vlad Poutine, riant hôte d’un brillant ophtalmo perdu de vue des syriens, livrés à monsieur Ahmed Al-Charaa (advienne que puisse). Joe Biden s’exfiltre sans demander son reste. Bart de Waever chevauche nôtre altesse Phil le Preum’s en vue de former quelque chose, mais quoi ? Ayé ! Steeve Briois, premier héninois a récupéré les clés du théâtre municipal et va enfin pouvoir y donner le la, à l’instar de Mère Ubu Morançais, pétrifiante des Pays de la Loire qui, portée par l’élan Mileï tronçonne franco tous horizons. Ricky Zemmour, GeeGee Meloni et Tommy van Grieken, sombres peoples, tristes villageois du Vieux Continent ont cotillonné dur au Capitole, sous l’œil sévère des saints Stallone et Gibson, qui veillent désormais au grain sur les braises de l’usine à rêves.
Soutenus par les très volubiles GAFA(M) devenus par magie MAGA (Peter Thiel, Mark Zuckerberg, Jef Bezos et Tim Cook)
comme quoi c’est pas le tout d’être riche, encore faut-il le rester plus. Elon nerf de nœud Musk et Donald agent orange Trump, amère loque et plus vieux neuf président de tous les temps, promettent le retour d’un âge d’or dont on se serait allègrement passé. (d’ailleurs, on vous offre la possibilité de les zigouiller pour de faux, ça peut détendre). 

Le pas si faucon Georges Louis Bouchez et son petit pur sang sont contents. La dream team Retailleau Darmanin déplie sa pensée sans Pen. Rachida Dati déshabille Paul pour déshabiller Pierre. Laurent Fréxie, transparent promoteur de l’eau artificielle ne voit pas où est le problème. Boloré ravale sa bile armoricaine et entrevoit de riantes perspectives bordées d’algues bien vertes… Hanouna suivra. Benyamin Netanyahou, miraculé, remonte la pente. Xi Jinping sent que l’Empire du Milieu sera sous peu great again itou. Laurent Wauquiez, bourreau des arts, des lettres et de la biodiversité fait l’Histoire, Sarkozy mue. Agnès Buzin et Marlène Schiappa, récompensées pour leurs mérites éminents au service de la nation ne s’en font pas trop pour leur frêle éthique.

Sur le fil, avec aplomb, lou Bayrou met l’ambiance et sauve le climat en cassant le thermomètre,. Aux antipodes, Manuel Valls applaudit. Victor Orbàn flatule sa joie et son bon sens à qui veut l’entendre, et enfin mais hélas, Bertrand Blier, orfèvre de la franche vulgarité,  tourne le dos à ce festival de pompeux cornichons et tire sa révérence. 


Dans les trous, Volodymyr Zelensky se dit qu’il est tatare, à Gaza on cherche ses décombres. L’ex commissaire  Reynders, sancto subito, va, s’il est sage, recevoir son bracelet électronique, ce qui, on l’aura compris n’empêche désormais plus personne d’accéder aux plus hautes fonctions…enfin… tout le monde peut se trumper.  


Ces meilleurs vœux furent réalisés sur une carte blanche confiée à Antoine Blanquart dont vous pouvez visiter le petit vaste monde ici